De la souffrance au bonheur, une étape nécessaire ?

Nous connaissons tous l’adage : il faut souffrir pour être belle. Mais si derrière ses quelques mots détournés se cachait une vérité plus grande ? Faut-il souffrir pour être heureux dans la vie ?

Bonheur, où es-tu ?

Le bonheur est difficile à définir. Beaucoup de gens disent qu’ils seraient heureux s’ils gagnaient au loto. D’autres s’imaginent nager dans le bonheur, s’ils n’avaient pas à se lever pour aller travailler, pas à s’inquiéter sur le projet que leur à confié leur boss… finalement, s’ils n’avaient plus d’effort à fournir.

Et si nous regardions les choses avec une certaine perspectives ? Si nous regardions le bonheur comme un état d’esprit. Pas comme quelque chose qui peut être trouvé, mais comme quelque chose que vous créez.

De l’ennui à l’effort, le chemin du bonheur ?

Pourquoi certains vivent une vie heureuse malgré les efforts qu’ils fournissent alors que d’autres, se retrouvent accablés par leur quotidien, qui en soit n’est pas forcément plus dur ? La difficulté ressentie n’a rien à voir avec la difficulté réelle.

Autrefois nous travaillions la terre pour la plupart d’entre nous (90% de la population 18e siècle). Dans un objectif, manger … Un besoin fondamental. Donc forcément, un travail ayant un sens dans la mesure ou il répond à un besoin fondamental.
Au 19e siècle, la révolution industrielle fait basculer notre société à dominante agraire et artisanale vers une société commerciale et industrielle. Ce que l’on appelle l’émancipation de l’être-humain. Il peut s’affranchir de la corvée nécessaire à sa survie qui occupe toutes ses journées pour se consacrer aux loisirs (je sais, le raccourci est grossier), mais je vous demande de considérer qu’avec cette révolution nous avons vu apparaître la marchandisation de biens, les loisirs et les congés payé… (le temps libre et l’oisiveté) .
Aujourd’hui, que vous soyez salarié, ouvrier ou cadre supérieur, globalement, votre réfrigérateur est plein. La faim ne vous tenaille pas. Pire , il est parfois tellement remplis que vous demander s’il ne faudrait pas consulter pour moins manger … Donc le fruit de votre travail (qui ne prend plus 15 heure par jour) vous apporte l’abondance et suffisamment de temps libre pour laisser votre esprit se promener dans les méandres de vos pensées.
Voilà le paradoxe auquel nous devons faire face.

Se réinventer chaque jour, une nécessité

Pourquoi vous ai-je parlé d’histoire ? Ce que je veux vous faire comprendre c’est que si une personne vivant en 1780 (avant la révolution) avait été téléporté en 1850, elle n’aurait absolument rien compris au monde dans lequel elle se serait retrouvée. Et si vous-même vous vous étiez endormi en 1980 ou même 1990, vous ne comprendriez pas grand chose au monde d’aujourd’hui ! Souvenez-vous à l’époque, pas d’internet, pas de smartphone, le concept Facebook et le mot réseau social n’existait même pas au sens ou on l’entend. Pour autant, nous nous sommes construit dans une société marchande, une société nous vendant un bonheur “matériel” obtenu sans le moindre effort (il suffit de regarder les publicités).

Une société marchande est une société qui place tous ses espoirs dans le marché et sa capacité à satisfaire les besoins de la société. Ce modèle repose sur l’idée que le monde tourne autour de l’argent et que, par conséquent, tout peut être acheté avec cet argent. Ce modèle nous promet le bonheur en achetant des biens matériels.

Hors depuis quelques années, ce modèle n’est plus accepté. Et c’est d’autant plus vrai depuis la crise du Covid 19. Nous avons vu de nombreux changements dans notre monde. La situation est anxiogène parce qu’il n’y a plus vraiment de “modèle clair” dans ce monde en mutation rapide.

Le véritable secret pour trouver le bonheur et l’épanouissement personnel

Il y a un danger bien réel à s’habituer à la facilité du divertissement par la simple possession matérielle. Cela ne veut pas dire que le divertissement doit être entièrement évité, mais il est important de reconnaître ce que nous considérons comme un “divertissement” et ce que nous considérons comme un “accomplissement”.  Hors l’accomplissement implique de faire volontairement l’expérience de l’effort, de l’échec et de la remise en question afin de parvenir à cet accomplissement.

Il n’y a pas moyen d’y échapper : se réaliser demande de la discipline.

Mais qu’en est-il de la douleur qui accompagne l’effort ? Qu’en est-il du sentiment de savoir que vous n’êtes pas encore “assez bon” ? Qu’en est-il de la peur d’échouer encore et encore jusqu’à ce que vous y arriviez enfin ? Eh bien, devinez quoi : ces choses font partie de votre accomplissement et du bonheur de la réussite de ce que vous avez entrepris.

Ces épreuves font partie du processus qui nous permet de devenir ce que nous voulons être en tant qu’individus. Et si nous n’apprenons pas à les tolérer, nous ne pourrons jamais construire le bonheur ressenti dans la satisfaction de la réussite. Le sentiment de bonheur est un processus, pas seulement un point. Il implique de faire volontairement l’expérience de l’effort, de l’échec et de la remise en question afin d’être atteint.

Mon avis de thérapeute

Il est important de garder à l'esprit que chacun est différent et qu'il n'existe pas de modèle unique du bonheur.

Quelle est la différence entre une personne qui travaille dur et une personne qui est prête à faire les efforts nécessaires ? La réponse à cette question est la motivation, mais pas n’importe quelle motivation. Il s’agit de la motivation intrinsèque, celle qui vient de l’intérieur, par opposition à la motivation extrinsèque, celle qui vient de l’approbation des autres. En d’autres termes, vous devez être intrinsèquement prêt à faire les efforts nécessaires pour vous accomplir et vivre ce sentiment de bonheur.

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