Addiction aux écrans : Hyper-connexion, smartphone, réseaux sociaux… Quand s’inquiéter ?

Quand nos enfants sollicitent en permanence notre smartphone ou sont accrochés à la console de jeux vidéo, comment faire face à l’addiction aux écrans. Comment revenir à une vie un peu moins « connectée » en permanence.

Smartphone, tablette, console, télévision… Savoir relever les comportements obsessionnels

Si la notion d’addiction aux écrans n’est pas encore unanimement admise, nous pouvons tout de même relever des comportements obsessionnels liés au téléphone portable et plus généralement aux écrans.

Quand s’inquiéter du comportement d’un enfant ou d’un adolescent face cette addiction aux écrans ?

Nous pouvons considérer un enfant ou un adolescent “accro” à son portable lorsqu’il ressent un vif plaisir quand il l’utilise, mais surtout une sensation de manque lorsqu’il en est privé.

Attention à la dépendance numérique

Les comportements plaisants qui se répètent sur une longue période, ou à une fréquence élevée peuvent constituer la base d’une dépendance. Cette recherche de plaisir répétée par un même comportement est la forme la plus proche de la définition traditionnelle de l’addiction.

Les comportements associés à la “frénésie alimentaire”, aux troubles de la toxicomanie ou encore du jeu sont des exemples de recherche répétée du plaisir, car ils impliquent d’essayer d’obtenir des récompenses de la même manière encore et encore.

Nous retrouvons le même phénomène avec la source de contenus que nous distribue les écrans, qu’ils soient : tablettes, smartphones ou autres… Et ce n’est pas l’écran lui-même qui crée l’addiction mais le contenu regardé. Dans la société moderne, nous sommes tellement habitués à passer d’une forme de média à une autre – télévision, jeux vidéo et appareils mobiles – qu’il est devenu impensable de ne pas consulter un écran ne serait-ce qu’une fois par jour.

Quand la distraction devient compulsive

Consultation permanente dans l’attente de messages, vérification du nombre de likes reçus. Quels sont les signes pour différencier une distraction d’un comportement compulsif ?

Les signes qui ne trompent pas

Voici quelques indicateurs qui vous permettront de vérifier la dépendance aux écrans :

  • vous partez pour un week-end, la journée ou même seulement l’après-midi… Votre adolescent est parti sans son portable… Crise d’angoisse, comportement hystérique, c’est la panique à bord, il faut faire demi-tour… Toute son existence, toute sa vie est contenue dans son téléphone, il est devenu “son précieux”.
  • Les posts sur son réseau social favori sont de plus en plus nombreux et de plus en plus fréquents… La course aux likes est le fondement même des réseaux sociaux. Il amplifie notre désir d’exister aux yeux des autres. Un sentiment exacerbé chez les jeunes en recherche identitaire.
  • Après plus d’une heure passée sur la console vous stoppez la partie en cours, entre agacement et désarroi bien visible, votre enfant vous demande s’il peut jouer à sa tablette ou regarder la télévision.

Des risques à ne pas négliger

La surconsommation d’écrans est responsable de la diminution de la sensation de bien-être à moyen terme, avec à la clé : manque de sommeil, solitude, diminution de l’estime de soi voir même dépression dans certains cas. Les réseaux sociaux, centrés sur l’image que l’on renvoie, peuvent exacerber le sentiment d’infériorité et d’anxiété dans une période ou les adolescents sont en pleine construction.
Contrôler le temps d’exposition, relativiser l’engagement et l’implication, entretenir le dialogue autour de cette thématique vous permettra de sensibiliser votre enfant ou adolescent aux risques auxquels il s’expose de manière volontaire.

Mon avis de thérapeute

Que faire pour mon enfant ou mon adolescent décolle de son écran ?

Regarder des vidéos, des shorts, consulter les réseaux sociaux (tiktok, snap, insta, Youtube…), que ce soit sur des smartphones ou des tablettes, le phénomène est mondial. Même s’il est souvent rappelé que le “temps d’écran” nuit à nos enfants. Le phénomène tend à s’aggraver.
Mais le principal biais de ce constat est que ce n’est pas l’écran lui-même qui crée une dépendance, mais plutôt le contenu regardé. Distractif, addictif, le constat est sans appel, l’effondrement de la motivation, du goût de l’effort, anxiété.

Vous cherchez une solution pour votre enfant ou adolescent ? Parlons-en.

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