L’addiction au tabac, une nouvelle approche pour arrêter de fumer
Vous êtes-vous déjà demandé comment certains anciens fumeurs ont réussi à arrêter sans éprouver de frustration ni le moindre manque ?
Je vous donne un début d’explication
Une approche vraiment nouvelle pour se débarrasser de la dépendance au tabac
Comprendre l’origine de l’addiction pour s’en débarrasser plus facilement
Se concentrer sur le problème de dépendance (quelle que soit la dépendance), renforce l’attention sur le problème et l’amplifie. Hors, qu’il s’agisse de substances ou de comportements (jeux, cigarette, rapport à la nourriture, alcool, etc.), les addictions naissent de tentatives inconscientes de gérer des situations du quotidien. Une contrariété : le fumeur prend une cigarette pour se calmer. Une bonne nouvelle : il allume une cigarette pour fêter ça. De l’ennuie : il enchaîne les cigarettes pour passer le temps.
Tout comportement répété créé de la dépendance.
Le fumeur, en quête de soulagement psychologique, se retrouve piégé. Lorsqu’il veut arrêter de fumer, il cesse de répéter ce comportement (l’action de fumer) du jour au lendemain en se l’interdisant. Son stress s’intensifie immédiatement, exacerbé par son anxiété initiale et par le manque ressenti vis-à-vis du produit ou de l’activité addictive.
Extrait d’une interview réalisée pour le blog Neuro Solutions
Maxime, vous mentionnez dans votre méthode une perspective intéressante sur l’addiction au tabac. Vous affirmez que le manque ne provoque pas d’effet physique et que la dépendance est plus comportementale que liée à la nicotine. Pouvez-vous développer ce point ?
Absolument. C’est un aspect crucial de ma méthode. Beaucoup de gens croient que la dépendance au tabac est principalement une question de dépendance physique à la nicotine. Bien que la nicotine puisse jouer un certain rôle, ce n’est pas l’élément central. Le “manque”, cette envie de fumer, n’est pas une douleur physique comme on pourrait le ressentir lors d’un sevrage de substances plus dures.
Alors, comment décririez-vous cette envie de fumer ?
L’envie de fumer est davantage une tension psychologique liée à une habitude comportementale. C’est une réponse conditionnée à certaines situations, émotions ou routines. Par exemple, une pause café sans cigarette peut sembler incomplète pour un fumeur. Il ne s’agit pas tant de la nicotine, mais de l’acte de fumer qui est intégré dans la routine quotidienne.
Comment votre méthode aide-t-elle à surmonter cette dépendance ?
Je me concentre sur la déconstruction de ces habitudes comportementales et sur la reconstruction de nouvelles routines sans tabac. Nous travaillons à identifier les déclencheurs émotionnels et situationnels qui incitent à fumer et à les remplacer par des réponses plus saines. L’objectif est de redéfinir les réactions et les comportements pour qu’ils ne soient plus associés à la cigarette.
Cela semble être un processus très introspectif.
Oui, c’est un processus qui demande de la réflexion et de l’engagement. Il est important de comprendre que l’envie de fumer n’est pas une force insurmontable. En reconnaissant et en remettant en question nos habitudes et croyances, nous pouvons graduellement nous libérer de l’emprise du tabac sans difficulté majeure et sans frustration.
Quel est le premier pas pour arrêter de fumer avec votre méthode ?
Le fumeur qui souhaite arrêter doit avant tout le faire pour lui. Ce que je veux dire par là est que la motivation qui le pousse à arrêter doit venir de lui-même.
Vouloir forcer un fumeur à arrêter en lui répétant sans cesse qu’il devrait arrêter ne fait que renforcer son désir de fumer.
L’idée est de fournir un soutien accessible à tous, indépendamment de leur situation géographique ou de leurs contraintes personnelles. L’important est de commencer quelque part, et mon livre peut être ce premier pas pour se libérer du tabac naturellement.